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paroisse Saint Bruno des Chartreux - diocèse de Troyes

29éme dimanche ordinaire

14 Octobre 2016, 18:09pm

Publié par nicolas derrey

29éme dimanche ordinaire

la feuille paroissiale "Dans nos Assemblée à ST BRUNO consacrée Sainte Elisabeth de la Trinité

16 Octobre 2016, XXIXème dimanche ordinaire – lancement de la semaine missionnaire

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS 2016

 

- extraits -

Église missionnaire, témoin de miséricorde

Chers frères et sœurs,

Le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, que l’Église vit actuellement, offre également une lumière particulière à la Journée missionnaire mondiale 2016. Il nous invite à considérer la mission ad gentes (à tous les peuples) comme une grande, immense œuvre de miséricorde tant spirituelle que matérielle. En effet, au cours de cette Journée missionnaire mondiale, nous sommes tous invités à “sortir”, en tant que disciples missionnaires, chacun mettant au service des autres ses propres talents, sa propre créativité, sa propre sagesse et sa propre expérience en ce qui concerne l’annonce du message de la tendresse et de la compassion de Dieu à l’ensemble de la famille humaine (...).

L’Église prend soin de ceux qui ne connaissent pas l’Évangile, parce qu’elle désire que tous soient sauvés et arrivent à faire l’expérience de l’amour du Seigneur. (...) La miséricorde est source de joie intime pour le cœur du Père lorsqu’Il rencontre toute créature humaine. (...) Il est le Dieu bienveillant, attentif, fidèle. Il se fait proche de ceux qui sont dans le besoin pour être proche de tous, en particulier des pauvres. Il s’implique avec tendresse dans la réalité humaine comme le feraient un père et une mère dans la vie de leurs enfants (cf. Jr 31,20). Le terme utilisé dans la Bible pour exprimer la miséricorde renvoie au sein maternel et par suite à l’amour d’une mère envers ses enfants, ces enfants qu’elle aimera toujours, en toute circonstance et quoi qu’il arrive parce qu’ils sont fruits de son sein. Il s’agit là également d’un aspect essentiel de l’amour que Dieu nourrit envers tous ses enfants, en particulier envers les membres du peuple qu’Il a généré et qu’Il veut élever et éduquer. Face à leurs fragilités et à leurs infidélités, son cœur s’émeut et frémit de compassion (cf. Os 11,8) et cependant Il est miséricordieux envers tous, son amour est pour tous les peuples et sa tendresse s’étend à toutes les créatures (cf. Ps 144,8-9).

La miséricorde trouve sa manifestation la plus haute et la plus accomplie dans le Verbe incarné. Il révèle le visage du Père riche en miséricorde, il « en parle et l'explique à l'aide d'images et de paraboles, mais surtout il l'incarne et la personnifie » (Jean-Paul II,

Enc. Dives in misericordia, n. 2). (...) De cet amour de miséricorde rendent témoignage, comme aux premiers temps de l’expérience ecclésiale, de nombreux hommes et femmes de tout âge et de toute condition. La considérable et croissante présence féminine au sein du monde missionnaire, à côté de celle des hommes, constitue un signe éloquent de l’amour maternel de Dieu.

Les femmes, laïques ou consacrées, et aujourd’hui également de nombreuses familles, réalisent leur vocation missionnaire sous des formes variées : de l’annonce directe de l’Évangile au service caritatif. À côté de l’œuvre évangélisatrice et sacramentelle des missionnaires, les femmes et les familles comprennent souvent de manière plus adéquate les problèmes des personnes et savent les affronter de manière opportune et parfois inédite, en prenant soin de la vie, en accordant une attention particulière aux personnes plutôt qu’aux structures et, en mettant en jeu toutes les ressources humaines et spirituelles dans la construction de l’harmonie, des relations, de la paix, de la solidarité, du dialogue, de la collaboration et de la fraternité, tant dans le cadre des rapports interpersonnels que dans celui plus vaste de la vie sociale et culturelle et en particulier du soin des pauvres.
(...) L’Église peut être appelée « mère » également pour ceux qui pourront arriver à l’avenir à la foi au Christ. (...) Nous annonçons le don le plus beau et le plus grand qu’Il nous a fait : sa vie et son amour.
(...) «Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,19-20). Du Vatican, le 15 mai 2016, Solennité de la Pentecôte (...).

François

 

l'appel missionnaire du mois

(Rappelez-vous ! C’est notre rubrique mensuelle :

l’appel missionnaire du mois...pour être disciple missionnaire (pape François). 

Maman, Papa, enfant, Mamie, Papi...je suis membre d’une famille où l’Evangile compte : mes paroles, comportements, services quotidiens témoignent-ils de miséricorde, de pardon, de tendresse, de justice, de compassion, d’encouragement de l’autre ?

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Edito du 28ème dimanche ordinaire 9 octobre 2016 - retour sur la fête de St Bruno du 6 octobre

9 Octobre 2016, 11:34am

Publié par nicolas derrey

L'église Saint Bruno - pose et consécration de la première pierre par Mgr Le Couëdic

L'église Saint Bruno - pose et consécration de la première pierre par Mgr Le Couëdic

feuille infos paroissiale à télécharger

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Edito Vivre dans la vigilance évangélique à la lumière de Bruno

Un retour sur le Jeudi 6 octobre, Fête de Saint Bruno

La messe du saint patron de notre paroisse a été célébrée avec grande joie spirituelle en petite mais fervente assemblée. Nous avons prié pour notre communauté appelée sur les pas de St Bruno à se fixer solidement sur le « roc » de la Croix, de la foi et de l’amour sans réserve du Christ pour nous.

« Stat Crux dum volvitur Orbis ».

Ce qui veut dire : « La Croix du Christ est le point fixe, au milieu des mu-tations et des bouleversements du monde».

Telle est sa devise, selon la meilleure traduction que je connaisse. La Croix pour St Bruno ? D’abord celle de l’obéissance à Dieu, à Urbain II, à sa vocation, au cœur des évènements. En clair : un pape qui l’arrache, au « désert » – si verdoyant du massif de la Chartreuse ! – , à ses frères moines, pour l’appeler à son service. Cependant le désir de la solitude volontaire, le discernement des esprits et l’obéissance à la volonté de Dieu pour faire le vide de tout ce qui détourne de l’Amour et de la Vérité ont toujours été les armes principales du combat spirituel de toute sa vie.

Cette devise habitait le cœur de l’Abbé Pierre Pigeon, fondateur de notre Paroisse avec l’Abbé Maurice Gzell. Elle procurait – je le tiens d’eux – aux prêtres fondateurs et aux laïcs à leur côté force et repos spirituels dans une vie de « bâtisseurs » saturée de problèmes à résoudre ensemble et d’ inquiétudes à apaiser quasi quoti-diennement.

St Bruno, le fondateur des moines chartreux, enraciné dans sa vocation, le regard fixé sur la croix, témoigne d’une fidélité sans faille à sa mission. Il s’est en effet ouvert toujours davantage à l’inattendu de Dieu dans les circonstances de sa vie de Cologne à la Calabre en passant par la Chartreuse et Rome au service du pape d’alors.

Une célèbre homélie de Benoît XVI aux chartreux de Calabre en Italie a nourri notre méditation ce 6 octobre: « Le moine, en laissant tout, court le «risque » de s'exposer à la solitude et au silence pour ne rien vivre d'autre que l'essentiel, et justement en vivant cet essentiel, il trouve aussi une profonde communion avec ses frères, avec tout homme. Certains pourraient penser qu'il suffit de venir ici pour faire ce « saut ». Mais ce n'est pas le cas. Cette vocation, comme toute vocation, trouve une réponse dans un chemin, dans la recherche de toute une vie. Il ne suffit pas de se retirer dans un endroit comme celui-ci pour apprendre à se tenir en présence de Dieu. Comme dans le mariage, il ne suffit pas de célébrer le Sacrement pour devenir réellement une seule chose, mais il faut laisser la grâce de Dieu agir et parcourir ensemble le quotidien de la vie conjugale ; de même, devenir un moine réclame le temps, l'exercice, la patience, « dans une persévérante vigilance divine - comme l'affirmait Saint Bruno - attendant le retour du Seigneur pour lui ouvrir immédiatement la porte » ( Lettre à Rodolphe , 4). En cela réside la beauté de toute vocation dans l'Église : donner à Dieu le temps d'œuvrer avec son Esprit, et à sa propre humanité de se former, de grandir selon la mesure de la maturité du Christ, dans cet état de vie particulier. On pourrait dire que c'est un chemin de transformation où se réalise et se manifeste le mystère de la résurrection du Christ en nous, un mystère que nous a rappelé ce soir la Parole de Dieu dans la lecture biblique tirée de la Lettre aux Romains : “L'Esprit Saint , qui a ressuscité Jésus d'entre les morts, et qui donnera vie à nos corps mortels” (cf. Rm 8, 11) est Celui qui accomplit aussi notre configuration au Christ, selon la vocation de chacun, un chemin qui serpente des fonds baptismaux jusqu'à la mort, passage vers la maison du Père » (Benoît XVI).

Père Nicolas Derrey

Fête de St Bruno en 2017

Merci de donner à l’Equipe Pastorale Paroissiale vos suggestions pour célébrer mieux encore la fête de St Bruno en 2017. Rappelons-nous que toute paroisse est dans l’Eglise, dans le diocèse, une communauté appelée à faire grandir en elle les dons et charismes ordinaires que le Christ lui donne en exauçant la prière de son Saint Patron. Au Ciel Saint Bruno prie pour nous et nous accompagne.

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Edito du 27ème dimanche

6 Octobre 2016, 11:14am

Publié par nicolas derrey

Edito du 27ème dimanche

2 Octobre 2016, XXVIIème dimanche ordinaire

Les simples serviteurs de l’Evangile

« Si vous aviez de la foi grosse comme une graine de moutarde »

Nous pouvons nous ressentir parfois comme des serviteurs quelconques ou inefficaces. Un sentiment de culpabilité peut même nous envahir. Nous finissons par nous dire : « suis-je à la hauteur ? Où sont les fruits de mon service ? » C’est justement cela que le Christ veut clarifier en nous. Et le moment est venu de réaliser avec le psalmiste : « Si Dieu ne bâtit la maison, en vain peine les maçons ».

Que veut nous dire Jésus : « Avec de la foi, ta foi, même pas plus grosse qu’une graine de moutarde, je peux faire des merveilles de grâce autour de toi et avec toi ». C’est pourquoi la juste traduction de ce verset est bien : « nous sommes de simples serviteurs, nous n’avons fait que notre devoir ».

Donc pas de complexe de se sentir incapable, pas de fausse humilité…et qu’un regard dépréciatif sur ce que nous accomplissons ou la crainte de ne pas avoir assez fait pour le Christ, inévitables parfois, ne nous figent pas. Ce serait douter de la grâce en nous.

Le Christ compte sur nous. Il s’agit de son œuvre à Lui. Avec Lui, en communion avec Lui, c’est sa Mission à lui et non la nôtre en propre qui continue et peut porter du fruit aujourd’hui. Il veut avoir besoin de nous.

Même si aptitudes et formation sont à acquérir pour un service d’Eglise, n’attendons pas je ne sais quelle ultime et parfaite préparation, lorsqu’un service est proposé et nous attire en particulier au service des autres dans la paroisse, dans une forme d’évangélisation, comme, dans une certaine mesure, dans tout autres engagements non confessionnels caritatifs ou autres. Je ne parle pas ici des compétences et de la préparation professionnelles nécessaires à tout métier et emploi.

Le Seigneur « embauche », appelle, a sa façon dans la lumière et la force de la foi,: « …Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde ! ». Lumière de la foi et partant, de l’amour et de l’Esprit Saint

Dans cette lumière chaque chrétien est sollicité un jour, réquisitionné même, par le Seigneur qui lui inspire ce que pourrait être pour lui une mission confiée. Comment la discerner cette mission, ce service attendu ?

- A l’idée d’accepter cette mission ou ce service le Seigneur fait naître un vrai et fort désir de se donner, de s’engager, pour l’imiter et servir avec Lui. Il ne s’agit pas toujours et seulement de la mission de toute une vie – notre Vocation – , mais le moment venu, à certaines étapes de notre itinéraire de jeune, d’homme ou de femme, dans un contexte nouveau en raison de diverses circonstances et surtout de rencontres, même à l’improviste, le Seigneur à l’art de nous appeler. Une convergence de faits représente pour nous comme un signe venant de Lui. Le chemin s’ouvre. Simultanément il nous fait goûter déjà du fruit de son Esprit. En particulier la joie et la paix intérieure, et cela, dès avant nos premiers pas dans l’engagement.

- Un autre signe : la reconnaissance des aptitudes, des talents qui sont en nous et qui, plus ils seront mis en œuvre, plus ils nous apporteront la sérénité dans l’exercice de notre mission et la certitude de foi que c’est le Seigneur qui est l’acteur principal de la Mission comme au cœur du service accompli. Il nous est donné cette fois de reconnaître que nous dons et talents sont des charisme, des dons du Seigneur.

Comme Saint Bruno fêté cette semaine, dans le silence et la prière, nous discernons alors ce que l’Evangile de ce jour enseigne : l’efficacité inconcevable de la foi. Comme Saint Bruno qui dût à plusieurs reprises changer de cap et se rendre disponible à la volonté de Dieu en obéissant au pape au prix de renoncements terribles pour lui, en particulier celui d’avoir à quitter ses frères et le grand silence de la Chartreuse. Mais comme lui, nous voici appelés à comprendre deux choses : 1- « sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5). 2- Dans notre vocation, notre mission, le service le plus modeste comme le plus élevé, nous rejoignons le Christ qui s’est fait notre Serviteur en donnant sa vie et c’est bien là, dans et à travers le service confié, que le Christ est présent : « car où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jn 12, 26).

Père Nicolas Derrey

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