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paroisse Saint Bruno des Chartreux - diocèse de Troyes

à SAINT BRUNO Dimanche 17 Septembre 24ème dimanche ordinaire

17 Septembre 2023, 10:30am

Publié par nicolas derrey

à SAINT BRUNO Dimanche 17 Septembre 24ème dimanche ordinaire

Journée d’au revoir
à Sr Sylvie GNOUMOU

au service de la paroisse Saint Bruno et du Diocèse

Septembre 2017 – Septembre 2023

Fleuris là où le Seigneur te plante

Je suis la servante du Seigneur Luc 1,38

Septembre 2017 – Septembre 2023

Voici déjà 6 années de mission dans le diocèse de Troyes - Saint Bruno des Chartreux.

       Mes supérieures me rappellent au noviciat des sœurs de l’Annonciation de Bobo Dioulasso pour la formation des novices et postulantes (futures religieuses de notre Institut– Famille).

Soeur Sylvie

Visite de chantier au Relais lors des travaux de restauration en 2016...                                                                   Soeur Sylvie avec une soeur de sa communauté. Jean-Claude Charney qui suit les travaux conduit la visite du lieu où la communauté des soeurs va s'installer...  

 

 

 

Le Père Laurent Thibord, notre nouveau curé, préside la messe de ce dimanche au cours de  laquelle nous rendons grâce pour la présence missionnaire de Soeur Sylvie avec sa communauté des Soeurs de l'Annonciation de Bobo-Dioulasso.

Vous pourrez dire au revoir à Soeur Sylvie

au cours de l'apéritif servi à la sortie de l'église bd Edouard Herriot. 

Inscrits au repas  vous êtes attendus au Relais paroissial 109 av. E. Herriot. 

 

Mot d’accueil

lors de la messe d’action de grâce pour la mission de Soeur Sylvie au service de la mission dans le diocèse de Troyes et la Paroisse Saint Bruno.

Sœur Sylvie,

Voilà aujourd’hui, 6 ans, jour pour jour que Sœur Marie-Claver, Sœur Marceline et toi avez a été envoyée en mission en auprès de la paroisse Saint-Bruno des Chartreux ici à Troyes.

Toi qui compte plus de 30 ans de vie religieuse, tu prépares de nouveaux tes valises pour  rejoindre tes nouvelles missions au sein de la maison du noviciat située dans la ville de Nasso, à quelques encablures de Bobo Dioulasso.

Sœur Sylvie,

Au cours de ton séjour tu nous a transmis ton attachement à la Vierge Marie. Nous n’oublierons pas les belles messes de l’Assomption préparées par ton équipe liturgique.

Par ailleurs, tu as œuvré avec beaucoup de travail, de passion et d'ardeur à la naissance de l’Action Catholique des Femmes (ACF). Ta coordination du catéchuménat des enfants a porté du fruit au regard des baptêmes célébrés.

Petite pointe d’humour ! Nous nous souviendrons de la bonne humeur qui régnait lors des déjeuners organisés au relais au cours desquels, tu n’hésitais pas à appeler chacun de nous se lever et à effectuer des pas de danses ! C’était Sœur Sylvie, l’ambianceuse !

Plus sérieusement, tu nous as donné l’image d’une religieuse toute entière confiée à Dieu et donnée à sa mission, dans l’abandon et la confiance de ceux qui ont tout remis au  Seigneur.

Mère Teresa disait : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n'est qu'une goutte dans l'océan. Mais si cette goutte n'existait pas dans l'océan, elle manquerait ».

A l’heure de te dire « au-revoir », les paroissiens ont voulu te marquer leur amitié en t’offrant trois choses:

  • Un cadeau que nous allons te remettrons tantôt
  • La garantie que tu seras toujours la bienvenue à Saint-Bruno et plus généralement dans le diocèse de Troyes,
  • L’assurance que nos prières t’accompagnent dans tes nouvelles missions

« On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir. » disait l’Abbé Pierre !

Un grand merci pour tout ce que  tu as donné et fait pour  aider  notre  communauté

Barka barka barka !

Bilfou !

Yves DEDHO

à SAINT BRUNO Dimanche 17 Septembre 24ème dimanche ordinaire
à SAINT BRUNO Dimanche 17 Septembre 24ème dimanche ordinaire
à SAINT BRUNO Dimanche 17 Septembre 24ème dimanche ordinaire
à SAINT BRUNO Dimanche 17 Septembre 24ème dimanche ordinaire
                                         Le commentaire biblique de MICHEL MARTY                                                                                                    diacre du diocèse de TROYES - PAROISSE SAINT BRUNO
COURT COMMENTAIRE DE LA 1ère LECTURE

DU 24ème DIMANCHE ORDINAIRE ANNEE A 17 09 23
 

Du Livre de Ben Sira le Sage 27, 30- 28.7 : Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ?  Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux comman-dements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas.

Yéshoua Ben Sirac, vivant au IIème avant Jésus Christ, est un sage connu pour avoir écrit un livre de « sagesse » transmis par son petit-fils. Il est intéressant, pour nous éclairer, de noter ce qu'en dit le CETAD (Centre d'Enseignement de Théologie à Distance) :

"Le livre de Ben Sira le sage est un enseignement sur la sagesse qui encadre tout son livre. Depuis le poème initial jusqu’à la méditation finale où le Sage fait son examen de conscience sur le compagnonnage de la Sagesse tout au long de sa vie. Il donne la parole à la Sagesse elle-même : elle seule peut dévoiler ses secrets à ceux qui la cherchent et qui l’aiment : le commencement de la sagesse, c’est la crainte du Seigneur. Le Sage livre à ses disciples une conception de la religion et de la piété capable de transformer leur vie et de leur apporter le bonheur. »

A noter au passage, je le rappelle, que la crainte de Dieu, ce n'est pas avoir une « peur bleue » du Père qui nous paralyserait mais c'est mettre une certaine distance respectueuse et confiante entre nous et Dieu. L'accent est mis, dans ce passage d'Écriture, sur le pardon à ceux qui nous ont fait du tort et sur le rappel à la Loi de Dieu. Cela me fait penser à cette réflexion d'un diacre dans le Grand Ouest de la France : « C’est donc à la mesure de notre capacité à pardonner que nous sommes nous-mêmes pardonnés. Et nous avons tellement à nous faire pardonner ! Alors, ça vaut peut-être le coup de s’y efforcer ! ».

Mais, c'est bien sûr  : comment ne pas penser à cette belle prière que le Christ lui-même nous a enseignée, le Notre Père ? L'on disait autrefois que c'était au plus jeune de faire le premier pas quand il y avait eu un problème, et bien je vous dis non, et là c'est à la fois le diacre et le grand-père qui vous le dit : c'est à nous les moins jeunes (euphémisme pour ne pas dire : c'est à nous les vieux -dont je fais partie-) de faire les premiers pas. Pourquoi ? Parce que nous sommes sensés être les plus sages, d'ailleurs les Africains l'ont bien compris, nous non. Au cours d'une conversation, Sœur Marie Claver m'expliquait que dans son Pays, lorsqu'on dit « le vieux ou la vieille» en parlant de quelqu'un, c'était très respectueux, alors qu'en France, c'est l'inverse. Malgré notre âge, si l'on ne fait plus de saut d'obstacle, on peut toujours passer par dessus une offense reçue, en plus, les jeunes y sont sensibles. Mais, quel que soit notre âge, je dis volontiers que c'est au plus chrétien de pardonner le premier. Et puis, comme le dit le Christ dans son Évangile : « je ne te dis pas jusqu'à 7 fois, mais jusqu 'à 70 fois 7 fois. » Alors, bon dimanche et prenez soin de vous.         

Michel

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COMMENTAIRE de la 1ère lecture du dimanche ordinaire 03 09 23

Lecture du livre du prophète Jérémie 20, 7 - 9

Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi. Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie.
Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.

A la lecture de la première phrase, je me suis cru dans le Livre du Cantique des cantiques. Mais non, nous sommes bien avec le prophète Jérémie qui a vécu aux environs du VIIème siècle avant notre ère. Mais comme presque tous les prophètes, il a déplu, été menacé, parce qu'il n'avait pas été compris par ses contemporains – roi et peuple -qui le classaient comme prophète de malheur, refusant d'écouter « ses jérémiades » les mettant en garde contre les menaces extérieures, l'affaiblissement de la foi et sa proposition de conversion intérieure. Il faut dire que les responsables religieux de l'époque n'avaient pas une conduite religieuse exemplaire Notre bon prophète est en pleine crise et face à un véritable dilemme : dois-je continuer à annoncer la Parole de Dieu que mes contemporains ne veulent plus écouter, quitte «  à y laisser... quelques plumes » ou me taire mais être hanté par la volonté et les Paroles de Dieu ? En d'autres termes : dois-je plaire aux hommes, ou plaire à Dieu ? C'est bien connu, nul n'est prophète dans son propre pays, mais la Parole de Dieu est un feu dévorant pour ceux qui s'en nourrissent. Combien de grandes saintes, de grands saints (connus ou inconnus), de « simples » laïcs ont été aussi confrontés à des choix difficiles ?
C'est alors que je me suis remis à penser – avec un brin d'humour, je l'avoue - à l'abbé Yves HONNET, fondateur de Copainville en 1958, prêtre de notre diocèse qui avait pris pour devise « Se taire et laisser braire ». Tout un programme qu'il faut prendre dans le sens de « faire ce que l'on doit faire en laissant jaser les gens qui pensent différemment ». Cette formule n'est malheureusement pas de moi, dommage, elle me plait bien, mais je n'en connais pas l'auteur. Se taire ? Nous aussi pouvons être confrontés à des « cas de conscience » opposant notre foi à des dilemmes, des sollicitations « dans le vent », des conflits. Combien de chrétiens dans le monde, encore aujourd'hui sont menacés par ce qu'ils s'efforcent de vivre en conformité avec l'Évangile dans lequel Amour, Fraternité, Liberté, Vérité, Accueil des plus faibles et des sans droits sont omniprésents ? Notre Foi ne repose pas sur des paroles stériles et du blablabla, pour s'en convaincre – s'il le fallait – souvenons-nous des paroles de saint Jean dans sa 1ère lettre 3, 8 : « Petits enfants, n'aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » Je suis toujours émerveillé lorsque j'ai connaissance de tel ou tel geste - ou attitude – qui montre que des membres de notre communauté paroissiale, souvent dans la discrétion, ont bien compris ces paroles de saint Jean .
Prenez soin de vous et un peu des autres, respectons certains gestes barrières. A la semaine prochaine si vous le voulez bien.
Que Dieu vous bénisse et vous garde.            

Michel

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